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À Bord de la McLaren Senna à Silverstone

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En ce weekend de Grand Prix de Monaco, souvenons-nous de Senna il y a 30 ans.

Le 14 et 15 mai 1988, le grand Ayrton s’empare de la pole position après un tour d’anthologie. Il surclassait tout de le monde et de loin. Le lendemain, il dominait la course et était celui qui devait gagné la course. Hélas, un moment de relâchement et le rail à l’entrée du tunnel vint heurter sa McLaren MP4/4 ou l’inverse.

30 ans plus tard, McLaren lance son hypercar en hommage au pilote brésilien, la Senna.

Cette auto dont la production limitée à 500 exemplaires est déjà intégralement vendue à 853 000 euros l’unité. Si elle est homologuée pour un usage routier, sur le papier elle présente les attributs d’une voiture de courses. Au niveau de la motorisation, elle reprend une recette basique, celle d’un moteur thermique sans hybridation provenant de la McLaren 720 S, c’est-à-dire le V8 4 litres biturbo accouplé à une boîte de vitesses à double embrayage et 7 rapports, l’ensemble revu en profondeur. Résultat, la puissance est portée à 800 chevaux et le couple à 800 Nm. Vous vous dites intérieurement que pour une hypercar, ce ne sont pas des valeurs stratosphériques et elles sont bien loin de celles d’une Bugatti ou d’une Hennessey.

Certes mais comme toute automobile faite pour la compétition, la McLaren Senna fait appel au carbone. Et du carbone, il y en a. Que ce soit pour l’intérieur ou pour le châssis monocoque, le constructeur n’a pas hésité à utiliser ce matériau léger et résistant pour parvenir à une masse contenue à 1 198 kg ! Le rapport poids-puissance devient dès lors très intéressant avec une valeur extrême de 1.5 kg/ch. Les performances devraient être atomiques.

Efficacité et exigence

Afin d’en sortir le meilleur, la McLaren Senna a des pneus Pirellie P Zero Trofeo R, un freinage composé de disques en carbone-céramique et le système Race Active Chassis Control II associé aux modes de conduite Confort, Sport et Piste. Justement, sur la piste, elle se montre très efficace ou du moins intransigeante.

Le magazine allemand Auto-Bild en a pris le volant sur le circuit de Silverstone. Les qualités dynamiques de l’engin sont hallucinantes. Pour les plus observateurs, il est possible de voir le bitume par les panneaux de portes. Cette auto n’est pas seulement extrême, elle est aussi extravagante.

source video : Auto Bild

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