C’était trop beau pour être vrai. En annonçant la commercialisation de la Ford Mustang par la filiale française, nous étions tous émus et heureux. Enfin nous allions profiter des gros V8 américains, de leur puissance exubérante et d’un style inimitable. Et bien non. Au mieux, la Mustang en France offre un V8 de 5 litres mais à qui il manque des purs-sangs.
Fort heureusement, quelques malins ont pris l’excellente initiative de ne pas se contenter de 421 chevaux et proposent les versions Shelby GT350 et GT350 R. Étant donné que plus c’est mieux, l’Argus a choisi de faire l’essai du modèle le plus radical.
Si techniquement, les deux Shelby sont proches puisqu’elles partagent la même motorisation, un V8 de 5.2 litres et 526 chevaux ainsi qu’une boîte manuelle Tremec à 6 rapports, au volant ce n’est plus pareil. Cela s’explique par un allègement de 60 kg, adieu places arrière, et par un aérodynamisme retravaillé. Il est clair que la lame avant et l’aileron massif posé sur le coffre ne sont pas là pour la décoration. D’autant que le carbone était encore assez onéreux, les constructeurs n’en mettent pas que pour faire joli. D’ailleurs, les jantes sont également composées de carbone mélangé à un plastique. Déjà vue chez Lamborghini par exemple, ce composite permet un gain de poids substantiel, plus de 25 kg par exemple pour les jantes en 19 pouces.
À l’intérieur, le conducteur, ou plutôt le pilote, est calé dans des sièges Recaro en alcantara, il ne lui reste plus qu’à démarrer la bête et à partir en rodéo.
Pour ceux qui voudraient s’en offrir une (attention il n’y aura que 5 000 modèles produits), voici les deux importateurs :
American Car City
#fordstoreparis
crédit vidéo / photo : l’Argus / Ford