Hyundai i30 N, la sportive coréenne entre les mains de Gabriele Tarquini
Hyundai fait son entrée sur le créneau des compacts sportives avec son i30N, N comme Namyang. C’est la ville dans laquelle est implantée le centre de Recherche et Développement de Hyundai mais le N peut faire référence aussi au circuit allemand du Nürburgring.
Mais ici, c’est en Italie que la belle coréenne fait son show avec le pilote Gabriele Tarquini à son volant sur le circuit de Vallelunga. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Tarquini, nous pouvons dire qu’il est un peu touche-à-tout puisqu’ayant fait de la Formule 1 (sans grand succès d’ailleurs), il a enchaîné avec une participation aux 24 Heures du Mans mais il fut surtout champion du Royaume-Uni des voitures de tourisme en 1994, champion d’Europe FIA des voitures de tourisme en 2003 et champion du monde des voitures de tourisme en 2009. Niveau circuit, il sait de quoi il parle.
Revenons à notre constructeur coréen qui fait sa révolution et travaille pour aller chercher les Megane RS, 308 GTI ou de la Golf GTI. Bref que de belles références dans ce segment, la tâche va être rude pour se faire une place.
Pour aider à se faire un label N, la i30 fut développée sur le circuit du Nürburgring, point de passage obligée pour toute sportive en devenir. Mécaniquement, la comparaison se tient, grâce à son moteur de 2 litres, 4 cylindres turbo, développant 275 chevaux et 353 Nm de couple, tout pour le train avant doté d’un blocage de différentiel électronique. Cela reste dans les standards du marché, malgré tout, elle est pénalisée par une masse un peu moins à son avantage avec 1 429 kg sur la balance.
Extérieurement, elle mise sur une sobriété relative qui ne parlera qu’aux amateurs avertis. Ils remarqueront sa teinte bleue de la veine de ses soeur du WRC, ses jantes en 19 pouces, son bouclier avant spécifique, son becquet de toit noir laqué et ses deux sorties d’échappement. Quelques rappels de rouge parsèment les contours afin de nous dire que ses rivales sont les GTI du marché.
Intérieurement, la sobriété est aussi de mise. Le cuir et l’alcantara habillent élégamment les sièges sport quand quelques cerclages chromés se perdent sur les aérateurs. En somme, la i30 N ne joue pas la carte de l’ultra agressivité. Elle préfère la discrétion et l’efficacité.
Cependant, le 0 à 100 km/h se fait en 6,2 secondes à son volant, ce n’est pas si mal mais il y a bien mieux. A la conduite, la gestion électronique offre plusieurs niveaux d’intervention dont le N qui désactive totalement l’ESP. Et petit plus de la coréenne, sa suspension est pilotée au gré des choix de mode de conduite.
Désormais, vous savez tout et il ne vous reste plus qu’à faire votre choix entre Megane, 308, Golf et Hyundai.