Renault Mégane RS 2018, châssis Cup : l’appel du circuit
Renault Mégane RS, châssis cup et roues arrière directrice
Si depuis la création de la griffe RS, la Megane faisait appel à des choix techniques relativement conventionnels cependant très efficaces, cette génération bénéficie d’une plus grande attention concernant liaisons au sol et châssis. Le fait notable est le choix de roues arrière directrices. Si jusque 60 km/heure, les roues arrière choisissent de prendre l’opposé de celles de l’avant, c’est pour favoriser la prise de virage serré. Au delà de 60 km/heure, les quatre roues regardent amoureusement la même route afin de permettre une vitesse de passage élevée dans les grande courbe.
Techniquement, l’amortissement fait appel à des butées hydraulique. En additionnant toutes ces évolutions, nous prenons la mesure de ce que les ingénieurs ont recherché avant tout pour la sportive : agilité et efficacité.
Au niveau de la motorisation, la cylindrée passe à 1.8 litres turbo mais cela n’empêche pas la cavalerie de fournir 280 chevaux pour un couple de 390 Nm. Pour la transmission, c’est au choix du client entre la boîte EDC et ses palettes au volant ou alors une bonne boîte manuelle bien raccord avec l’esprit sportif de la clientèle.
Extérieurement, de l’avant, la Megane RS fait un clin d’oeil à l’esprit sportif avec les projecteurs additionnels positionnés de façon à donner l’illusion du drapeau à damiers. Pour le reste du style, il respire la sportivité, moins tout de même qu’une R26 par exemple. Tout cela reste sobre avec une lame avant F1, des spoilers et bas de caisse spécifiques, sans oublier les jantes en alliage.
Le châssis Cup mieux que le châssis sport
Mais ici, la version testée est pourvue du châssis Cup, le niveau au dessus du châssis Sport. Pour la différenciation, il faudra avoir l’oeil car les 2 mm de moins de hauteur de caisse ne vont pas vous sauter aux yeux, ni même la raideur de 10 % de la suspension (modification des ressorts, amortisseurs et barres antiroulis), encore moins le différentiel à glissement limité Torsen qui vient en complément nécessaire pour une meilleure motricité du train avant, cependant les étriers rouges trahissent la présence de ce châssis. Il est par ailleurs à noter que la boîte EDC ne sera disponible qu’en septembre avec le châssis Cup… patience donc !
Patience aussi pour la Mégane RS Trophy et son quatre cylindres proposant une évolution à 300 chevaux et 400 Nm. Pour le moment, direction l’Espagne et le circuit de Jerez pour un essai dynamique par le journaliste de L’argus, celui qui a un bon coup de volant et qui fait plaisir à voir.
source vidéo : L’argus