Rétro : Venturi Atlantique 300, le chant du 6
Le magazine Auto Moto s’attarde sur l’une des plus belles marques françaises d’après-guerre, Venturi et sur son dernier modèle l’Atlantique 300. Né MSV Venturi (pour Manufacture de Voitures de sport), le constructeur supprimera le MVS pour donner une nouvelle impulsion.
Le concept de base est assez proche de ce que peuvent proposer des constructeurs tels que Lotus ou TVR avec des performances pour l’époque qui tenaient la comparaison face à Ferrari ou Porsche. Le fer de lance de la gamme portait un nom indiquant la puissance du coupé, la 260. Il y eut la 260 Atlantique puis la 260 LM. Mais ce n’était pas suffisant et il fallait penser à l’avenir.
L’avenir allait s’appeler Atlantique 300. Elle reprenait le principe du coupé deux places et moteur en position centrale arrière et le châssis utilisé provenait directement de la version plus radicale de la 400 GT. Le V6 PRV 3 litres simple turbo des débuts passa au bi-turbo et à la culasse 24 soupapes, voyant sa puissance grimpée de 281 à 310. Malheureusement, ce moteur sera le chant du cygne de la marque qui devait arrêter cette belle aventure en l’an 2000. Elle fut reprise pas Gildo Pastor, un monégasque qui tourna la marque vers la mobilité électrique et la fit revenir en course en Formule E.
Cependant, le souvenir du constructeur reste important car c’était tout de même à l’époque, la sportive française qui pouvait être au niveau de Porsche. Le magazine Auto Moto a laissé le propriétaire de l’Atlantique 300, première sortie d’usine, nous en parler. Souvenir, souvenir…
