Francfort 2017 : l’AOC Touring revient avec la nouvelle Porsche GT3
Pour les plus patients d’entre nous, il aura fallu attendre depuis 1973 pour voir l’appellation Touring renaître chez le constructeur Porsche. Et comme à l’époque, elle désigne une version moins radicale de la super-sportive allemande.
Cependant, à l’inverse de son ancêtre, la Carrera RS 2.7, elle ne conserve pas son aileron imposant mais retrouve celui amovible de la Carrera de base. Cependant c’est bien la seule différence majeure extérieurement qui distingue la GT3 de la GT3 Touring. Il est évident que si elle conserve les jantes de 20 pouces, la face avant et le rabaissement de la caisse, elle se retrouve avec une grille de capot moteur spécifique badgée d’un GT3 Touring distinctif. Il faudra tout de même de bons yeux pour le voir une fois que cette 911 vous aura dépassé sur l’autoroute. Il est à remarquer que les contours de vitres ont une élégante finition argentée, confirmant bien que cette GT3 se veut plus sage… quoique.
Pour ce qu’il advient du cœur de la bête, à l’instar de la 911R, elle est fournie avec la boîte manuelle à six rapports accouplée à la mécanique de la GT3, à savoir un flat six atmosphérique de 4 litres de cylindrée de 500 ch délivrant un couple de 460 Nm, de quoi faire rager l’auto jusqu’au rupteur à 9 000 tr/min. Les performances sont bien sûr en retrait car sur l’exercice du 0 à 100 km/h elle perd 5 dixième avec un temps de 3,9 secondes et sur la vitesse de pointe donnée à 316 km/heure ce sont 2 km/heure de moins.
Une consolation tout de même, ce qu’elle perd en performance, elle le gagne en confort en faisant disparaître l’alcantara des sièges pour une sellerie cuir et tissu, adieu aussi à l’arceau et aux harnais tandis que l’application Track Precision est de série. On ne sait jamais, s’il vous venez l’idée de l’utiliser sur piste. Et pour finir sur une bonne nouvelle, son prix devrait être identique la GT3.
