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TESLA MODEL S 100D, comme sur des rails

TESLA MODEL S 100D, comme sur des rails

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Lille devrait être désignée capitale européenne sans plus attendre.

Vous vous demandez déjà pourquoi Lille et non Barcelone, Berlin ou Budapest. Et bien c’est très simple. Je considère que cette métropole est centrale. Alors effectivement, géographiquement et mathématiquement parlant, « je suis un peu à l’ouest »… Mais pratiquement, bien qu’au Nord de la France, il n’est reste pas moins qu’avec la fée électricité combinée à la vélocité des TGV, Eurostar, Thalys, etc., je ne suis qu’à 2 heure 30 d’Amsterdam ou Strasbourg, et à moins d’une heure de Londres, Bruxelles ou Paris. Il faut reconnaître que cela permet d’ouvrir des horizons pour qui aime voyager.

Cependant, malgré la praticité des transports en commun (surtout s’ils vont vite), je regrette de devoir les partager avec une foule de personnes. Certains m’agacent quand ils conversent à leur téléphone et qu’ils sont assis juste à côté, d’autres s’étalent de tout leur long, donnant l’impression que je les gêne et je ne parle pas de la musique bien naze à fond dans les écouteurs pour les derniers… Bref.

Je veux bien faire un effort « écocitoyen » mais il y a des limites tout de même.

Entre Lille et Paris, le courant passe

Après avoir parcouru un trajet matinal, Lille-Paris dans un TGV complet et à demi en panne, je me suis dit que le retour se ferait dans de meilleures conditions.
Il ne s’agit pas d’un hiéroglyphe égyptien mais un petit symbole qui peut vous changer la vie.

Je voulais un Paris-Lille seul dans le confort, rapide, « écomobile » et avec MA musique à fond. Ce ne sont pas des exigences de fou ! Surtout que TESLA, dieu les bénisse, m’avait justement proposé un essai de la berline Model S. L’occasion était trop belle. Il me fallait essayer le fer de lance de l’automobile électrique, ce produit d’avenir…

Suite à un rapide test du Model X (si vous avez raté ça, voilà une dernière chance pour vous rattraper), j’avoue que mon désir fût grand de retenter l’expérience de la voiture « branchée ».

Étant donné les excellents contacts que j’avais eus avec les équipes du constructeur, il me semblait normal de répondre positivement à l’invitation d’un essai plus long. Je planifiais dans la foulée un trajet Paris – Lille – Hambourg, histoire de me confronter à l’autonomie et aux longs trajets. Je soumettais l’idée au service presse qui me répondit :

« – Vous savez qu’il y a déjà quelques articles sur l’autonomie… »

En cherchant quelque peu, je constatais qu’effectivement, il y avait du Paris-Biarritz, Paris-Strasbourg, Paris-Deauville et ainsi de suite. Toute la France semblait traversée par une flotte de TESLA Model S. Je me ravisais et je devais trouver un autre angle car après tout, de l’autonomie je m’en moquais.
Je cogitais de nouveau et j’égrainais les autos de classe comparable que j’avais déjà eues entre les mains. Une réalité fit jour… en règle générale elles avaient toutes au moins un bon V8 qui me donnait un réel plaisir de conduite.

Voilà donc l’idée du plaisir de conduire qui illuminera mon essai. Étant donné son silence de fonctionnement, je serai intransigeant avec l’américaine !

TESLA Model S 100D : Oh oui !

En cette fin de matinée terne et glaciale de ce mois de mars, je me retrouve au siège de TESLA France à Chambourcy (et si vous pensez « Oh oui » c’est que vous êtes vieux) en région parisienne.
La combinaison du rouge et des jantes 21 pouces double turbine couleur carbone est parfait pour mettre en valeur notre Model S.

J’arrive et je la vois, elle n’attend que moi. Je la reconnais au premier regard. Pas bien compliqué puisque j’étais prévenu qu’elle serait rouge…

Un des responsables de la marque, Matthieu, me remet les clés de l’élégante berline. Je suis comme un gamin qui vient de recevoir son train électrique pour Noël sauf qu’ici, c’est une voiture.

La clé de la TESLA, objet de désir… Oh oui !

J’ai droit à la fiche technique et à quelques explications. Mais à vrai dire, je m’intéresse plus aux gadgets qui ne sont pas si accessoires que cela.

Par exemple, il y a l’application Spotify  Premium. Un accès au réseau 4G inclus et l’écran de 17 pouces deviennent vite l’objet central de l’auto. Matthieu poursuit ses explications, je ne l’écoute plus puisque je recherche ma station radio favorite grâce à la connexion permanente. Hourra je l’ai !

Je sens vite l’interrogation de mon interlocuteur qui se demande à qui il confie une auto de 131 630 euros avant déduction de 6 000 euros de bonus écologique. J’avoue que si la liste des options du véhicule est assez sommaire, les possibilités offertes par l’écran sont grandes.

L’écran 17 pouces qui occupe une large place dans l’habitacle a son importance pour la gestion du véhicule.
Internet est disponible en permanence. Page de pub au passage.

Revenons donc à ma TESLA Model S 100D, 100 en référence à la capacité totale de la batterie en kwh (je crois lire ma facture EDF…) Extérieurement le rouge lui va parfaitement, j’avais des craintes pour l’intérieur car parfois les américains ont un mauvais goût… qui plus est douteux. Ici, je suis accueilli par une finition carbone du plus bel effet.

Le toit ouvrant en option ajoute une luminosité bienvenue. Il est commandé depuis l’écran, comme tout le reste d’ailleurs. Je me fais expliquer au passage le pilotage automatique amélioré (l’intitulé exact du configurateur). Un système pas sorcier reposant sur les caméras, des capteurs ultra-son et un radar. Il s’agit d’un contre-pied voulu par le concepteur tandis que la concurrence mise sur le Lidar. Cela dépasse mes limites de compréhension. Je veux juste un truc qui marche.

« Je veux juste un truc qui marche. »

Dans le coffre ou plutôt les coffres (avant et arrière), on m’a prévu des câbles de recharge si besoin. Tout y est, je devrais pouvoir faire mon retour sans panne.

C’est donc parti pour un détour au cœur de Paris. Je suis enfin seul, ma musique à fond. Il faut bien que je me fasse entendre au passage car de Chambourcy (Oh oui !) à Paris, le trajet se fait dans un calme de monastère… pas bien longtemps car mon téléphone connecté sonne. J’hésite à répondre pour ne pas briser le silence. Trop tard, j’ai appuyé sur une touche du volant…

– Coucou, c’est moi, Vera ! C’est bon, tu l’as ? C’est comment ? Tu sais, je suis à Paris aussi… Tu passes me récupérer garer du Nord ? Au fait, ça va ?

Bref, afin d’abréger la conversation, je dis oui à tout et voilà comment je me retrouve à Gare du Nord à 16 heures dans les bouchons parisiens au milieu des klaxons et des sirènes.

Capteurs à ultra-son et radar ont leur importance pour la conduite autonome. La TESLA repère les véhicules qui la précèdent.

Model S 100D, générateur de sensations

Je regrette que mon application Waze ne soit pas disponible sur le grand écran. Afin de limiter les risques, TESLA maîtrise les applications fournies avec l’auto.

S’il pouvait simplement être possible de dupliquer mon écran de smartphone sur celui de la Model S ce serait bien suffisant. Finalement, ce n’est qu’un détail.

Tout le talent créatif de Vera s’exprime sur grand écran… hélas…

Vera est donc bien là, à Paris. Elle flashe elle-aussi sur le rouge et les jantes double turbine en 21 pouces couleur carbone. La combinaison est parfaite. Un polonais me fait un signe du pouce. Je crois qu’il aime cette TESLA. Vera montre tellement d’enthousiasme que je dois trouver un truc pour la calmer. Une idée lumineuse surgit dans mon esprit. L’écran permet aussi de dessiner. Et voilà comment je trouve de quoi occuper une enfant de 30 ans. À chacun son jouet, moi la voiture électrique et elle l’écran magique.

Nous roulons sereinement dans le trafic parisien. J’aime parcourir les rues de la capitale le soir. L’opéra Garnier, la place Vendôme, les Champs-Élysées ou l’île de la Cité sont des lieux qui m’illuminent depuis mon enfance. De plus, il y a deux voire trois ponts magiques. Le premier d’entre tous c’est le pont Alexandre III. Majestueux, il rejoint les Invalides au Grand Palais, ensuite, il y a le pont d’Iéna dans le sens Trocadéro – Tour Eiffel. Et pour finir, le pont Neuf, le père de tous les ponts parisiens.

C’est avec un réel plaisir que la TESLA nous mène dans ce Paris magique, ville lumière… merci Fée Électricité.

La TESLA Model S 100D et la place Vendôme à Paris, le mariage parfait.
Si ça ce n’est pas une invitation au voyage…

Je gare les 4,97 mètres de la Model S au pied de la Tour Eiffel qui scintille de 1 000 feux. Ce ne peut être que le cadre idéal pour une belle photo… malheureusement pas aujourd’hui. Un mur de touristes (en fait deux américains) nous cachent la vue de la TESLA devant la dame de Fer. C’est raté. Nous remontons dans notre voiture. Je cherche à tourner la clé de contact. Il n’y en a pas ! J’avais déjà oublié ce détail.

Dans les avenues presque vides, chaque démarrage aux feux tricolores permet de réaliser un 0 à 50 km/heure record et d’allumer tout ce qui roule (et oui dommage pour toi, cher conducteur de 911 toute neuve). Un effleurement de l’accélérateur et la Model S 100D se transforme en dragster. J’avoue que malgré le gabarit je me faufile aisément dans le trafic tout en respectant les limitations.

Déjà 22 heures, il se fait désormais tard et il est temps de rentrer à la maison. Un coup d’œil sur l’autonomie me rassure moyennement. À trop user des accélérations, voilà que le trajet du retour ne pourra se faire sans une pause chargeur.

Le plein, svp ! Et en vitesse !

Un choix s’impose. Soit je roule à 110 km/heure et je fais Paris-Lille d’une traite, soit je recharge à Senlis et je peux ensuite rouler à mon rythme… Je réfléchis 2 secondes… Allez, va pour le supercharger !

Je sors de l’autoroute, il fait un froid glacial, il paraît même qu’il neige à Lille. Je trouve très facilement la borne TESLA. Il y a de la place, c’est parfait. Je me gare en marche arrière puisque la trappe d’accès à la prise du véhicule est proche du feu arrière droit.

« J’espère pour une fois être un piètre conducteur… »

Me voici dehors  face à la pompe à kwh ! La pluie fine ne me rassure pas. Car l’eau et l’électricité ne font pas bon ménage… au moment de saisir le câble j’espère pour une fois être un piètre conducteur… de courant. Et puis nous sommes en pleine semaine d’anniversaire de la mort de Cloclo. J’y vois comme des mauvaises signes.

Le supercharger TESLA de Senlis, comme un phare dans la nuit.
La charge en direct.

J’enclenche le système fébrilement. Ouf, ça fonctionne parfaitement. Rien de difficile dans la manœuvre. Je peux retourner au chaud et attendre. 20 minutes suffiront pour avoir assez de batterie pour voir Lille ce soir.

Nous repartons et je stabilise mon allure autoroutière à un rythme que je qualifie de raisonnable. Le confort de roulement est incroyable. Entre le grand écran et les sièges, j’ai vite l’impression d’être dans mon salon. Vera n’a pas quitté les yeux de l’écran. Elle finit son dixième dessin. Franchement, quel silence !

Malgré tout, vers 130-140 km/heure (au compteur, bien sûr…), les bruits aérodynamiques et des pneumatiques sont certainement comparables à ceux d’une berline allemande.

Je profite du déplacement pour expliquer les fonctionnalités de la Model S 100D à Vera. Décidément cet écran est captivant. Je règle les suspensions au plus bas parmi trois possibilités. La position haute est pratique en ville pour un meilleur confort sur les nids de poule tandis que la basse diminue la traînée de l’auto, améliorant l’autonomie.

Je n’ai pas le temps de tout montrer que Lille se présente enfin à nous. Je dépose Vera chez elle. Elle n’aura retenu qu’une chose, il est possible de faire des tags sur grand écran !

De mon côté, je prends la route de mon chez moi… elle est enneigée et toutes les autos sont au pas. Ma rue est en pente, je sens venir la galère. Et bien non. Les deux moteurs électriques permettant d’avoir 422 chevaux et les quatre roues motrices sont totalement maîtrisés par une électronique bien présente.

Le voyage est déjà terminé.

De plus, les pneus Pirelli de la gamme hiver assurent une totale motricité. Voilà pourquoi ce type de pneus est bien utile, je ne le répéterais jamais assez…

« En hiver, on s’équipe ! »

La neige et la gelée du matin n’effraient pas la berline Model S 100D

Après une bonne nuit de sommeil, je me précipite dans ma cour pour admirer les lignes de la Model S au lever du soleil. Je ne suis pas déçu. Il me tarde de reprendre le volant et de retrouver Vera. Sur la route, je tombe sur une Tesla Model S 85. Son conducteur apprécie lui aussi les accélérations aux feux de signalisation. Et revoilà que je me pose la question de la recharge.

Le stress est à 100% quand la batterie de votre téléphone est à 4%… mais lorsqu’il s’agit de notre TESLA, il passe à 200% !

Vera reprend sa place dans le siège chauffant côté passager. Sa mission de copilote est de trouver le supercharger lillois. Nous aurions préféré faire une charge sur le parking d’un supermarché pour varier les plaisirs. Mais mission impossible. Le niveau de la batterie baisse et l’info sur l’écran affiche 3%… puis 2%… et enfin 1% !!!

On est mal… très mal… très très mal…

J’ai perdu 4 kilos par transpiration excessive.

 » Je ne sais pas si le pire n’est pas l’instant où nous sommes informés que nous sommes hors de portée d’une recharge. »

À suivre…

Un grand remerciement à TESLA France pour la confiance qu’ils nous ont accordée.

NDLR : L’hôtel le Relais Christine, au coeur de Paris permet de recharger les TESLA de ses clients. Bien pratique pour qui veut s’offrir un weekend parisien.

 

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