Si 2017 fut l’année des 70 ans de Ferrari, 2018 est celle des 70 ans de Land Rover.
En effet, c’est en 1948 que le constructeur Land Rover à la recherche d’un nouveau marché et constatant la polyvalence de la Jeep Willys décide de se lancer dans l’aventure d’un véhicule tout-terrain. Il fallait donc s’inspirer du cousin américain pour la fabrication d’une automobile assez simple et rustique.
Cependant, durant les années de reconstruction de l’après-guerre, l’acier étant assez rare,il fallut se tourner vers l’aluminium qui le remplacerait avantageusement.
Ainsi naquit celui dont la production s’étala jusque 2016. À cet égard, il est tout à fait normal que Land Rover qui fort heureusement n’a pas disparu avec la mort de Rover, souhaite mettre à l’honneur celui devenu mythique au fil du temps.
Malgré tout, pour certains exemplaires, la vie ne fut pas un long fleuve tranquille. C’est le cas de l’un des trois modèles de pré-série présentés en avant-première mondiale qui passa les vingt dernières années dans une pâture du Royaume-Uni. Par un hasard improbable, il fut redécouvert et le service Jaguar Land Rover Classic s’est mis en tête d’en faire son historique pour remonter à son origine certifiée.
Ce Land était donc un des fameux exemplaires de lancement présent sur le stand du salon de l’automobile d’Amsterdam de 1948. Autant dire qu’il mérite une restauration dans les règles de l’art afin de lui faire retrouver tout l’éclat de sa jeunesse. D’ailleurs, cet exemplaire tout comme 47 autres de pré-série est très spécifique car il possède des panneaux de carrosserie en aluminium plus épais, un châssis galvanisé et un bac arrière amovible.
Il nous tarde désormais de voir le résultat du travail de restauration qui prendra une année au sein de Classic Works et de retrouver ce bon vieux Land et sa couleur Green Light.
