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#CiaoNiki

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Ce fut certainement la nouvelle la plus importante de la semaine, celle du décès d’un très grand pilote automobile.

#CiaoNiki de la part de Ferrari et de nous tous pour remercier le talentueux Niki Lauda. Sa carrière exemplaire en tout point fut une référence pour de très nombreux coureurs automobiles. Malheureusement, celui qui a frôlé la mort un nombre incalculable de fois n’a pas réussi à lui échapper en ce 20 mai 2019.

À l’évocation de Lauda, nous avons tous en tête les images de son terrible accident du 1er août 1976 au Nürburgring. En effet, qui peut oublier l’embrasement de la Ferrari 312 T2. Le pilote à l’intérieur de l’incandescente Formule 1, c’est Niki Lauda. Par miracle, les pilotes Arturo Merzario, Brett Lunger, Guy Edwards et Harald Erlt le sortent des flammes…. fallait-il être fou pour risquer sa propre vie? Grièvement brûlé, Niki survit.

 

Le miraculé

Évidemment, la folie n’a pas sa place en Formule 1 ! Car un pilote mesure les risques. Il connait ses limites, celles de son bolide pour les dépasser avec juste ce qu’il faut. Le plus incroyable événement de ce sport viendra 37 jours plus tard. Lauda revient dans les paddocks pour prendre le départ du Grand Prix d’Italie. Bien sûr qu’il souffre mais il ne peut laisser son ami James Hunt prendre les commandes du championnat. Tout est dit dans le film de Ron Howard, Rush. Ici, nous avons affaire à des sur-hommes. La mort n’existe pas ni les compromis.

Finalement, en 1976, l’autrichien perd le titre à un point près. À l’époque personne ne mesure l’exploit. Ferrari ne croit plus en lui… Pourtant c’est un battant, il n’est pas encore l’heure de dire #CiaoNiki.

 

La persévérance

Le fil de sa vie fut ainsi fait : ne jamais rien lâcher. En 1968, son père lui interdit le sport automobile, pas grave, sa grand-mère, dans la connivence lui permet d’acheter une auto pour réaliser sa première course. Première course et deuxième place. Ensuite, il revend sa Mini Cooper pour s’endetter et courir progressivement dans des catégories supérieures. Petit à petit, il arrive en Formule 1… endetté. Il fait alors partie des pilotes payants. C’est-à-dire qu’il doit supporter tout le risque financier de son désir de se surpasser. Pourtant, en 1973, il devient le phénomène des circuits. Enzo Ferrari le repère et lui fait signer un contrat. Niki négocie seul. Il n’a pas besoin d’un agent puisque c’est un homme de caractère.

Enfin en 1974, il peut imaginer vivre de son métier de pilote de Formule 1 en intégrant la Scuderia. Son surnon « l’ordinateur » explique clairement que Niki est une machine à gagner. Après une première saison d’apprentissage, il offre le sacre mondial à l’écurie italienne.

 

Enfin champion

1975 est l’année de la consécration. Il devient 11 ans après John Surtees le premier titré des pilotes Ferrari. Plus tard, Schumacher surclassera Lauda… il aura fallu attendre l’année 2000 pour retrouver un titre grâce à l’allemand dont le dernier remontait à celui de Jody Scheckter en 1979.

Malgré les souffrance et les difficultés, en 1977, il s’offre un deuxième titre et le luxe de dire Auf Wiedersehen Enzo. Il quitte Ferrari, fonde dès 1978 sa compagnie aérienne Lauda Air et entame deux saisons compliquées chez Brabham.

Compte tenu des résultats médiocres, il prend sa retraite… jusqu’en 1982. Et c’est là que tout devient intéressant car selon moi, il nous offre les plus beaux combats face à deux champions : Alain Prost et Ayrton Senna. Chez McLaren, en 1984, il remporte alors son troisième titre mondial. Son coéquipier français devra attendre son tour puisqu’il échoue à un demi-point. Il s’agit du plus petit écart jamais eu dans la discipline.

1985, il annonce sa retraite définitive… 2019, #CiaoNiki.

 

crédit vidéo : Ferrari

 

 

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